Prendre rendez-vous en ligneDoctolib

L’une des raisons pouvant conduire à commencer une psychothérapie ou une psychanalyse est la solitude, lorsqu’elle fait souffrir. Car si la solitude n’est pas synonyme de souffrance, celle-ci peut tout de même, pour certaines personnes, lui être associée, et se manifester de manière plus ou moins difficile à vivre en fonction des moments de la vie.



Il existe différents types de solitude. Nous pouvons distinguer par exemple la solitude éprouvée en étant effectivement seul, de celle éprouvée en étant entouré. Il s’agit alors, dans ce second cas, d’un sentiment profond d’être à distance des autres, de s’en sentir incompris ou méconnu.



La solitude peut également être éprouvée à différents âges de la vie : un enfant peut, dans l’après-coup, témoigner de la solitude qu’il a commencé à éprouver très jeune et qui a marqué son enfance.



Cette solitude peut également se faire sentir dans les premiers temps de la vie adulte, alors qu’une jeune personne est en train de construire son autonomie.



En vieillissant, il est fréquent également que ce sentiment de solitude se manifeste. Le départ des enfants du foyer familial par exemple, ou bien l’évolution professionnelle, ou bien encore les difficultés rencontrées dans la vie de couple, dans ces situations et bien d’autres, la solitude peut se faire ressentir de manière importante, et pousser à s’engager dans une psychothérapie ou une psychanalyse.



Ce dispositif clinique permet alors, à qui en a le désir, de partir à l’exploration de soi-même au travers de ses associations libres de pensées. Cette méthode permet, plutôt que de chercher à faire taire la souffrance qui, tel un signal, indique un déséquilibre, d’en accuser réception et de se laisser enseigner, en suspendant son jugement et sa soif de comprendre immédiatement. Cette suspension, le temps du traitement, demande de faire un pas de côté par rapport à l’ego ; elle demande, à qui s’engage dans une psychothérapie ou une psychanalyse, de supporter l’inconnu et l’incertain, et ainsi, d’aller à la rencontre du nouage singulier qui a progressivement fait de sa solitude une souffrance.


Chloé Blachère
Psychothérapie et psychanalyse à Paris 18è