Qu’est-ce que l’impulsivité ?
On parle d’impulsivité lorsqu’une personne a du mal à se contrôler.
Le raisonnement ne permet pas à la personne qui souffre d’impulsivité de temporiser son action, même si les conséquences peuvent être à son détriment et qu’elle en a conscience. Pour cette personne, l’urgence se situe donc dans l’action, en réponse à l’émotion ressentie. Elle se trouve dominée par ses pulsions, face auxquelles le raisonnement n’a que peu d’impact.
L’impulsivité : expression d’une colère
L’impulsivité ne vient pas de nulle part. Elle trouve en effet ses racines dans la construction-même de l’être, et a à voir avec la colère.
Si la colère est inhérente à l’être humain, ses expressions peuvent être très variées et par moment, déborder celui qui en fait l’expérience, au point que les chemins empruntés en vue de son éconduction peuvent entrainer une souffrance. Ce peut être le cas avec l’impulsivité.
Cette colère, parfois cette haine, peuvent alors avoir des répercussions douloureuses dans les relations sociales, amicales, amoureuses et professionnelles.
Colère et impulsivité : quelle solution ?
Les conséquences parfois nombreuses de tels débordements impulsifs et colériques peuvent être le motif d’une rencontre avec un psychologue. Mais il n’est pas nécessaire d’attendre que ces situations se multiplient. En effet, la simple prise de conscience d’un débordement de colère ou de haine à l’intérieur de soi, et des difficultés qui peuvent en découler dans leur gestion, sont des manifestations dont il est précieux de venir parler en séance.
Grâce à la technique d’association libre des pensées, et en mettant le jugement de côté, la psychothérapie constitue un dispositif au sein duquel il est possible de parler sa colère et sa haine, de progressivement les dévoiler, pour finalement permettre qu’un autre rapport à soi-même et au monde soit possible.
Chloé Blachère, psychologue clinicienne
Psychothérapie et psychanalyse à Paris 18è